Prise de contact avec les acteurs communaux de la Mairie de Bembéréké

***L’équipe du CSID-Bénin va à la rencontre des acteurs communaux de la mairie de Bembéréké ce lundi 5 octobre 2020 pour une séance d’information.*** Dans le cadre du démarrage de la mission de sécurisation des droits d’exploitation des coopératives utilisatrices des périmètres aménagés de Bembéréké, l’équipe du centre a rencontré et expliqué la logique d’intervention de la mission aux acteurs communaux. La séance a démarré par les mots de bienvenue de Monsieur Yaya GARBA, Maire de la commune de Bembéréké. Il s’est estimé heureux d’accueillir cette initiative qui sécurise l’activité des femmes maraichères de sa commune. Il a fait remarquer que la démarche du CSID-Bénin consistant à bien informer et impliquer les élus et techniciens de la mairie est un élément qui renforce la collaboration. La mairie apportera d’ores et déjà sa caution par l’attention suffisante et la mobilisation des bénéficiaires pour une meilleure exécution des activités a-t-il souligné. A sa suite, Madame Ramatou BAOUA N’GOBI, Coordinatrice du CSID-Bénin a remercié et félicité le maire et son équipe pour n’avoir ménagé aucun effort pour accorder une suite favorable à la lettre de demande d’audience en référence à la date du 28 septembre 2020. Elle a fait remarquer que cette intervention fait partie de la série d’activités initiées par son centre en faveur de la commune de Bembéréké qui a toujours été un partenaire du CSID-Bénin sur plusieurs projets. A l’issue de la présentation de la mission, plusieurs centres d’intérêts ont retenu l’attention des participants et mobilisé leurs questions, suggestions et recommandation. **Monsieur Yaya GARBA, Maire de Bembéréké :** Qu’est-ce que le projet apporte concrètement aux femmes de Bembéréké ? Ramatou BAOUA a saisi cette occasion pour lever l’équivoque. Elle précise que la mission est conçue pour accompagner l’installation légale de 10 coopératives sur les sites maraîchers. L’importance d’une telle action n’est plus à démontrer parce qu’elle permet non seulement de sécuriser l’activité des femmes mais surtout de prévenir d’éventuels litiges avec des groupes et personnes d’influence ; **Monsieur Nasser LAFIA, Chef Service Affaires Domaniales et Environnementales C/SADE :** Ses apports ont consisté à faire la nuance entre le lever topographique et un croquis. Le lever relève du domaine de compétence d’un géomètre et engendre des frais supplémentaires au projet tandis que le croquis est établi par les techniciens de la mairie et sans frais pour le projet. Le lever topographique a plus de valeur juridique qu’un croquis. Les techniciens présents ont exprimé leur préférence pour le lever topographique. Les différentes contributions et tenant compte des ressources disponibles, l’assistance a retenu de faire le croquis. Le C/SADE a aussi attiré l’attention de ses collègues sur le processus d’affermage en cours dans certains sites dont Guessou Sud, Pédarou et Guéré pour cause d’inactivité. Suite à ce constat, le Maire a précisé qu’il est préférable de privilégier l’approche communautaire à d’autres types d’approches de gestion. Cette mission pourrait permettre de relancer et mettre les femmes au travail. Pour ce faire, il a suggéré de chercher à mieux comprendre les problèmes qui empêchent les femmes à s’approprier ses sites. **Monsieur Augustin MORA, Secrétaire Général de la mairie Bembéréké :** En vue de mieux mobiliser les populations autour du projet, il propose la désignation d’un collaborateur qui sera chargé d’informer les Chefs d’Arrondissements concernés et de faciliter les contacts entre animateurs et les coopératives.